KYOKUSHIN KARATE

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Le kyokushin (極真) ou kyokushinkai (極真会) est un style de karaté, fondé par Maître Masutatsu Oyama (大山倍達), de son véritable nom Choi Yeoung-eui. Le premier dojo kyokushinkai est créé dans un quartier de Tokyo en 1953. C’est Shihan Bobby Lowe qui exporte pour la première fois le kyokushinkai en dehors du Japon, avec l’ouverture d’un dojo à Hawaii. 1964 voit l’ouverture du premier honbu dojo, et c’est en fait seulement à cette date que Maître Oyama donne à son style le nom de kyokushinkai. Kyokushinkai signifie en japonais « école de la vérité ultime ». Développé par Masutatsu Oyama, à partir des techniques du karaté japonais, le kyokushin est un karaté de full-contact, qui met l’accent sur l’efficacité en combat réel. La légende veut qu’Oyama ait, à l’occasion de démonstrations, combattu et mis à mort des taureaux, sans arme ni protection, mais cela semble être une déformation des faits réels (voir la section consacrée au témoignage de Jon Bluming dans l’article sur Masutatsu Oyama).

Dans cette école, les étudiants aussi bien que l’enseignant prennent part aux combats. À la différence des autres styles de karaté, le kyokushin, en règle générale, n’autorise pas le port d’une protection lors des combats. Les coups sont portés avec une force maximale. Il n’est pas permis de frapper avec les mains dans la tête de l’adversaire, en revanche les coups de pied et de genou sont permis et certains sont d’une grande puissance (par exemple kakato geri ou hiza geri).

Les combats (kumite) seniors se déroulent aux K.O. sans protections. Des épreuves de « casse » départagent les match-nuls. Pour les enfants, les juniors et les femmes, des protections adéquates sont obligatoires.

Partout sur la planète, des compétitions régionales, nationales et internationales sont organisées tout au long de l’année dans les deux disciplines que sont les compétitions kumite et kata.

Le symbole du kyokushinkai est le kankū, dont les origines proviennent du kata Kanku. Kankū se traduit littéralement par « Contempler le ciel ». Ce kata commence en levant les mains ouvertes avec les pouces et les index qui se touchent. L’attention est alors dirigée vers le centre des mains, afin d’unifier l’esprit et le corps. Les pointes du kanku représentent les doigts et signifient la finalité. La partie épaisse représente l’espace entre les mains et signifie l’infini, la profondeur. Les cercles intérieurs et extérieurs signifient la continuité et le mouvement circulaire.

Au Japon, puis à travers le monde, Masutatsu Oyama a su faire connaître le kyokushin avec la parution du livre Vital Karate, puis d’une véritable encyclopédie de trois ouvrages : What is Karate, This is Karate et Advanced Karate, où les différents aspects du travail du kyokushin sont analysés et détaillés.

Pour les plus endurcis de ses karatékas, Maître Oyama a établi une épreuve que chacun peut présenter quand il le désire – Hyaku Nin Kumite– l’épreuve des cent combats.

La calligraphie japonaise du mot kyokushinkai est reproduite sur le dogi des membres de ce style de karaté dans le monde entier. Ces caractères ont été originellement peints par Haramotoki Sensei, grand maître de calligraphie et ami de Sosai Oyama.

Le Kyokushin a donné naissance à plus de vingt styles de combats. Parmi les plus connus l’on peut citer le Mejiro Kick Boxing (après le défi des maîtres du Muay Thai et le départ d’un des élèves d’Oyama), et le Kudo Daido Juku (créé par un autre élève d’Oyama).

Après la mort du maître Oyama, plusieurs de ses plus grands disciples et champions japonais se proposent comme héritiers au trône. Malheureusement ils ne s’entendent pas sur la vision (vocation) de l’organisation et tous se croient les mieux outillés pour permettre au kyokushin de survivre son créateur. De là l’apparition dès 1995 de plusieurs organisations japonaises de karaté kyokushin, toutes fondées afin de se rapatrier des parts du gâteau.  Pour maintenir une certaine liberté nous avons choisi de travailler avec plusieurs organisations qui pour nous sont celles qui démontrent le plus de passion, de transparence et la fraternité sincère: Shinkyokushin, Kyokushin Budokai (IBK, WIBK). Quoi qu’ici au Québec, nous nous promenons sans discrimination à partager avec tous nos ami(e)s du karate kyokushin peu importe leur racine politique.

Le shinkyokushin (nouveau kyokushin) a été formé en tant qu’organisation à but non-lucrative par shihan Midori kenji. Midori shihan est le champion mondial du dernier championnat du monde qu’a assisté le maître Oyama en 1991. Le message du nouveau maître est clair, nous ne devons pas nous diviser mais bien au contraire, nous devons tous partager ensemble la passion du kyokushin. Nous sommes tous membres d’une grande famille et unis nous serons toujours plus forts!

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*LE DIRECTEUR DU SPIRIT GYM

MAXIMILIANO FERRAIOLO EST UN DES INSTRUCTEURS DE KARATÉ KYOKUSHIN LES PLUS RESPECTÉS AU QUÉBEC. PLUSIEURS FOIS COACH NATIONAL, SES COMBATTANTS EN FULL-CONTACT MONTENT TOUJOURS SUR DES PODIUMS. PARCE QU’IL N’ADHÈRE PAS À LA POLITIQUE QUI DIVISE LES ORGANISATIONS, IL EST TOUJOURS PARTANT POUR ENSEIGNER ET PARTAGER AVEC DES PASSIONNÉS.

MALGRÉ QU’IL SOIT CONNU PARTICULIÈREMENT POUR LE KARATÉ FULL-CONTACT, IL EST AVANT TOUT UN FIGHTER DANS L’ÂME. IL A PRATIQUÉ DEPUIS SA JEUNE ENFANCE; KARATÉ, TAE KWON DO, KICKBOXING, MUAY THAI, JIU JITSU BRÉSILIEN, ET LE KUDO (ART MARTIAL MIXTE). AUJOURD’HUI SA VOCATION EST SIMPLEMENT DE DONNER AU SUIVANT.

IL EST IMPORTANT DE MENTIONNER QUE LES INSTRUCTEURS ADJOINTS AU PROGRAMME DE KARATÉ SHINKYOKUSHIN SONT : MIKE FELIX, BENOIT PORLIER ET MICHAEL SPINETI . ILS ONT AUSSI ÉTÉ DES CHAMPIONS LOCAUX AINSI QUE MEMBRES DE LA DÉLÉGATION CANADIENNE, REPRÉSENTANT À PLUSIEURS REPRISES LE CANADA À L’INTERNATIONAL. CETTE ANNÉE ENCORE (2015), BENOIT PORLIER, SERA À SA TROISIÈME PARTICIPATION AU CHAMPIONNATS DU MONDE AU JAPON.

POUR VIVRE L’ESPRIT DU KARATÉ KYOKUSHIN VOUS ÊTES ICI AU BON ENDROIT! OSU!

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Programme « BON KARMA » du Spirit Gym Montréal.

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Le programme bon karma m’a été inspiré de ce qui se fait aussi en Yoga. Le but étant de permettre à des gens qui aimeraient pratiquer une discipline mais qui sont limités par leur budget personnel de le faire à prix réduit (parfois même gratuitement). Il est évident que pour maintenir un dojo en bon état de santé il faut que chaque membre contribue à sa part. Avec preuves à l’appui, nous considèrerons toute demande d’inscription au programme de karaté à un prix qui vous laissera respirer. Nous discuterons ensemble de vos capacités de paiement et nous nous entendrons sur des termes précis à respecter. Il est possible qu’en échange, certaines tâches au dojo vous soient attribuées. Une fois parole donnée on doit respecter son engagement coute que coute! Il est également possible de faire la demande pour votre enfant.

Pour nous joindre