« Je n’ai pas choisi cette voie, c’est plutôt elle qui m’a choisi. Aujourd’hui, après de nombreuses années derrière le nœud de ma ceinture, c’est avec un sentiment de gratitude que je constate le chemin parcouru. Le karaté kyokushin a réussi à un moment critique de ma vie, illuminer le côté obscure de mon cœur. Croyez-moi quand je vous dit que le karaté kyokushin a en lui une valeur thérapeutique inestimable »
C’est à l’âge de 6 ans que je débute mon premier cours de karaté shotokan en Argentine, mon pays d’origine. Mais il me faudra de nombreuses années, l’essai de plusieurs styles et dojos, ainsi qu’un évènement malheureux, avant de trouver le karaté qui changera ma vie. C’est vers l’âge de 18 ans que j’ai atterri par hasard dans un dojo de karaté Kyokushin. Quelques mois auparavant, j’avais perdu ma copine Marie-Claude Côté (RIP) qui après une soirée dans une boite de nuit de Montréal, me quitta tragiquement à tout jamais. Sa disparition et ensuite son corps retrouvé quelques mois plus tard dans le fleuve St-Laurent fut pour moi un bouleversement total. L’autopsie révèlera plus tard un viol suivi d’un meurtre. Jusqu’à ce jour, le, ou les meurtriers non jamais été trouvés. Cet évènement forcera ma vie a prendre un tout autre sens. C’est en 1991, à l’âge de vingt ans, que j’ai fait le vœux de dédier ma vie à la pratique et l’enseignement des arts martiaux.
Aujourd’hui je peux dire qu’à force de « blood, sweat and tears », le kyokushin a fait de moi un homme. Grâce à cet art, non seulement j’ai appris à apprécier l’adversité mais surtout à assumer les conséquences de mes actes. Je suis convaincu que grâce à l’enseignement qui est donné au SPIRITGYM514 nous contribuons au développement de meilleurs êtres humains… plus confiants, plus guerriers, plus assumés et surtout plus humbles.
-Maximilano Ferraiolo sensei